Patrimoine

Inspiration : Niort

La richesse du patrimoine historique et industriel de Niort est méconnue. La ville compte quatre édifices classés Monuments historiques : l’emblématique Donjon édifié à la fin du XIIe siècle pour défendre les terres d’Aliénor d’Aquitaine ; l’église Notre-Dame, dont l’origine remonte au XVe siècle ; le Pilori, ancien hôtel de ville élevé au XVIe siècle sur l’emplacement du pilori médiéval ; et, hors des remparts, sur la Colline Saint-André, le centre Duguesclin, ancienne caserne de cavalerie, dont la construction a débuté à la fin du XVIIIe siècle.

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On recense également 23 édifices, publics ou privés, inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Parmi eux : les Halles de style Baltard, la Préfecture, la maison d’arrêt… et quatre bâtiments construits ou restaurés au XIXe siècle, dont la Ville a obtenu l’inscription en décembre 2015 : l’hôtel de ville, l’église Saint-André, l’église Saint-Hilaire et la station de pompage du Pissot édifiée pour alimenter les fontaines de la ville avec l’eau de la source du Vivier.

Pour davantage encore protéger son patrimoine, la Ville a déposé en septembre 2015 une demande de secteur sauvegardé du centre ancien. Le périmètre envisagé est délimité par la Colline Saint André au nord, la place Saint Jean au sud, les bords de Sèvre à l’est et les rues Alsace Lorraine et Ernest-Pérochon à l’ouest.

De son côté, la Communauté d’agglomération du Niortais s’est engagée en janvier 2016 dans une démarche de labellisation « Pays d’art et d’histoire ».

L'Atelier Charentaises / Rondinaud

L'Atelier Charentaises / Rondinaud

D’un côté de la paisible route Départementale 73, un vaste champ bordé d'arbres, de l'autre, un bâtiment à la façade vieillissante, derrière laquelle se perpétue un savoir-faire ancien : la fabrication de la célèbre charentaise, dans le département qui lui donna son nom.

Bienvenue à La Rochefoucauld, en Charente donc, berceau de la Charentaise.

A ses débuts, la pantoufle sans pied gauche ni pied droit se glisse dans le sabot pour améliorer le confort, la languette protégeant le cou-de-pied du contact du bois. Les gens de maison au 18ème siècle s’en servent pour entretenir et lustrer les parquets. Baptisées « silencieuses », les valets les utilisaient pour se déplacer sans faire de bruit.